Aujourd’hui, en France, plus de 9 collectifs ou immeubles sur 10 sont gérés par des syndics professionnels. Depuis l’adoption de la loi Hoguet du 2 juillet 1977, il s’agit d’une profession réglementée. Les différentes missions mais également la manière dont elles sont effectuées sont donc régies par un cadre légal qui évolue régulièrement.
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La gestion administrative du collectif
Les obligations légales incombant au gestionnaire de copropriété ont évolué à deux reprises ces dernières années avec l’abrogation de la loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) du 24 mars 2014 et, plus récemment, de la loi ELAN (Evolution du Logement de l’Aménagement et du Numérique) du 23 novembre 2018.
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A l’image du Crédit Agricole Immobilier qui propose une offre globale, la gestion de syndic comprend notamment la gestion administrative de la copropriété.
Sa première mission est donc de lister l’ensemble des copropriétaires et de maintenir à jour cette liste. Tous les ans, c’est lui qui procède à la convocation de l’assemblée générale de copropriété. La convocation à cette assemblée générale est envoyée généralement en lettre recommandée avec accusé de réception. Elle peut également être remise en main propre contre récépissé ou même être envoyée par courriel recommandé.
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Cette assemblée générale de copropriété se tient en suivant un ordre du jour clair et précis. Au terme de cette réunion, c’est au syndic que revient la tâche de rédiger le procès-verbal. Celui-ci doit par la suite être adressé à chacun des copropriétaires.
La comptabilité de la copropriété
Parmi les nombreuses missions du syndic, il y a la comptabilité de la copropriété. C’est en effet à lui que revient la charge de tenir la comptabilité du syndicat des copropriétaires (recouvrement des charges, paiement des fournitures, etc). Il s’occupe également de la présentation annuelle lors de l’assemblée générale. Le gestionnaire rend compte de sa gestion financière et élabore les budgets pour l’exercice suivant. Ces deux derniers points font obligatoirement l’objet d’une approbation par l’ensemble des copropriétaires.
De fait, le gestionnaire doit donc optimiser les différents postes de dépenses en sélectionnant les meilleurs prestataires, par exemple pour l’entretien de l’ascenseur ou des espaces verts. Cet objectif de réduction de maîtrise des dépenses est évidemment très important car ce sont en fin de compte l’ensemble des copropriétaires qui en supportent le coût.
Dans ce domaine, un acteur comme le Crédit Agricole Immobilier représente un solide atout. Présent depuis plusieurs décennies sur l’ensemble du territoire tricolore, il a su tisser des relations privilégiées avec bon nombre de professionnels partout en France. Ces partenariats permettent d’obtenir le meilleur rapport qualité prix dans quantité de domaines, et donc, de réduire la facture pour les copropriétaires sans rogner sur la qualité.
L’entretien de la copropriété
Enfin, impossible de faire le tour des missions clefs du gestionnaire de copropriété sans parler de l’entretien. Il a toute autorité pour faire faire les petits travaux qu’il juge nécessaires.
En revanche, dès que ceux-ci sont plus conséquents, il doit avoir l’accord des copropriétaires au moment de l’assemblée générale. De fait, il doit anticiper tous les travaux conséquents et les planifier suffisamment à l’avance.
La gestion des travaux et des réparations
La gestion des travaux et des réparations est une autre mission importante du syndic de copropriété. Sa tâche consiste à veiller sur l’état général de l’immeuble et à s’assurer que tout soit en ordre, à travers la réalisation régulière d’un diagnostic du bâtiment.
Si nécessaire, il entreprend aussi des travaux nécessaires pour maintenir les parties communes en bon état. Il doit ainsi rechercher les artisans compétents et évaluer leur travail afin de ne pas mettre en danger la sécurité des résidents.
Dans le cadre de ces missions, le gestionnaire doit faire preuve d’une grande rigueur pour éviter toute dérive budgétaire ou dépassement inutile. Effectivement, chaque intervention représente un coût important pour la collectivité qu’il gère.
Avant de prendre toute décision concernant les travaux ou réparations nécessaires dans l’immeuble, le syndic doit organiser une consultation avec au moins trois professionnels différents spécialisés dans ce domaine afin d’obtenir plusieurs devis qui seront soumis aux copropriétaires lors d’une assemblée générale.
Pensez à bien préciser que toutes ces prestations sont facturées par le syndic qui se charge ensuite de reverser cet argent au fournisseur choisi après avoir obtenu un vote positif lors d’une assemblée générale.
La gestion des conflits entre copropriétaires
La gestion des conflits entre les copropriétaires est une tâche délicate qui incombe au syndic de copropriété. En effet, lorsqu’il s’agit de parties communes de l’immeuble, comme la toiture ou les fondations par exemple, il arrive souvent que certains copropriétaires soient en désaccord quant à leur participation financière. Dans ce cas précis, c’est encore au gestionnaire qu’incombe la charge de trouver une solution équitable pour tous afin d’éviter tout blocage inutile.
Pour toutes ces missions complexes et exigeantes en temps et en diplomatie, le choix du bon syndic apparaît donc essentiel. Les critères à prendre en compte lors du choix sont nombreux : expérience professionnelle acquise durant plusieurs années auprès d’un cabinet expert, connaissance juridique approfondie, obligation de disposer d’une assurance responsabilité civile professionnelle qui garantit les copropriétaires en cas de défaut professionnel, et capacité à travailler avec des outils informatiques performants pour gérer efficacement la comptabilité et les documents juridiques.